ça passe, ça passe, juste, mais ça passe

Quoique j'y ai laissé un rétroviseur.
Bon, le film est tristement classique mais réussi à tenir le choc grâce à quelques qualités !
L'une, il ne faut pas se le cacher, c'est le sujet. "Un monde plus grand" est l'adaptation d'un récit de voyage, un moment du vécu de Corine Sombrun, à la découverte du chamanisme en Mongolie.
Et c'est la plus grosse qualité du film, son matériau de base, ensuite survient la première séance choc qui, étrangement, sans en faire trop, fonctionne plutôt bien, elle arrive soudainement, simplement et intensément, ça pourrait être mieux mais ça marche alors on ne va pas se plaindre.
La troisième, et sans doute dernière qualité du métrage, c'est le lieu, les vastes étendues de Mongolie, le quotidien, une jolie photo des scènes de forêts, certes, n'importe quel film asiatique fait ça mieux mais c'est toujours bien.
Puis voilà, les retours en France sont insupportablement typique de ce cinéma français parisien cliché, on pourrait presque les sauter, Cécile de France est agaçante mais parce qu'elle joue son rôle qui ne change pas vraiment de toute ce qu'elle a pu faire précédemment et elle s'en sort plutôt bien du coup.
La deuxième session chamane importante du film est assez rigolote, elle essaie de réutiliser les effets de la précédente tout en jouant sur des visuels que n'aurait pas renié un groupe de black metal ou de dark folk, enfin à petites doses, hein.
Mais bon, tout se tient, le sujet m'intéressait personnellement, on y voit des animaux, ça passe.