Alors qu'hier a été annoncée la production dès cette année d' "Un prince à New York 2", c'est l'occasion de revenir sur ce classique de l'humour des années 80.
Eddie Murphy y tenait le rôle principal mais avait aussi écrit l'histoire de ce prince africain qui souhaite se faire passer pour un employé pauvre en Amérique pour trouver une femme qui l'aimera pour sa personnalité et non son statut.
Il y faisait du Eddie Murphy, c'est-à-dire de l'humour qui mixe énergie et grimace exagérée. Mais cette fois-ci, le dosage est bon puisqu'il n'y est pas énervant. Au contraire, le prince est presque touchant dans cette quête de l'amour sincère.
Pour le diriger ainsi que les autres comédiens (dont une apparition surprenante de Samuel L. Jackson), la production a choisi de faire confiance à John Landis qui avait déjà à son CV des films comme "American College", "The Blues Brothers" ou "Le Loup-Garou de Londres" ou encore le clip "Thriller" de Michael Jackson.
Grand bien leur a pris puisque Landis livre un film maîtrisé avec un budget conséquent pour une comédie. Il arrive, avec son équipe, à gérer ce budget pour recréer une cour royale. D'ailleurs, le film avait été nommé aux Oscar pour ses costumes et ses maquillages.
Toutefois, "Un prince à New York" est une comédie qui ose peu. Gentillette même. Du coup, on peut être touché par le personnage principal et amusé par tout l'aparat de la royauté du Zamunda mais on ne sera jamais écroulé de rire ou transporté par l'histoire. On reste sagement dans notre rôle de spectateur et on passe un bon moment mais on ne sort pas de la séance en étant marqué par ce film.