Le titre ravira les amateurs du groupe Indochine qui se sont gargarisés de "Paradize" dans les années 2000.
Derrière le film il y a un roman d'Antoine Blondin, ce qui pourrait ravir les amateurs de cyclisme (Blondin a contribué à populariser la Grande Boucle par ses chroniques dans l'Equipe), et enfin les dialogues sont signés Audiard (ce qui ravira les inconditionnels de répliques ciselées et d'échanges virils).
Vers la fin des années 50, Belmondo amène sa gueule d'amour dans un patelin paumé de Normandie et descend dans un hôtel qui fait face à l'unique troquet du coin, dans lequel il commence par prendre une biture au Picon. Les raisons de sa présence sont presque secondaires puisque le film s'articule autour de sa relation avec le taulier de l'hôtel (Gabin) alcoolique repenti qui trouve en lui un compagnon d'infortune (parce qu'avec son épouse, toute dévouée et charmante qu'elle fût, il s'enquiquinne copieusement). C'est parti pour quelques morceaux de bravoure au comptoir, qui en verra passer des vertes et des pas mûres. L'histoire se termine de façon douce-amère, et laisse un goût de revenez-y.
Au fait, oui, il y a bien un lien avec la (Indo) Chine!!
tizboe
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le 9 mars 2014

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tizboe

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