Un jeune couple formé de Bobby Thompson (Joseph Gordon-Levitt) et de Kate Montero (Lynn Collins) sont sur le pont de Brooklyn. Bobby est compositeur de musique et Kate, danseuse dans une revue qui se produit à Broadway. Ils se sont rencontrés 10 mois plus tôt et sont très amoureux l’un de l’autre. Mais ils ont un dilemme : Kate vient d’apprendre qu’elle est enceinte et ils ne savent pas s’ils vont ou non garder le bébé. Ils et décident alors à jouer à pile ou face. Dès que la pièce touche le sol, pendant cet instant hors du temps, d'incertitude (Uncertainty), chacun s’élance dans une direction opposée. Dès lors, se déroulent deux histoires parallèles découlant chacune d’une option possible.
L'une se passe à Brooklyn, où le couple, sur le chemin en vue de rendre visite à la famille de Kate, trouve un chien errant, Tiger, qu’ils décident d’emmener avec eux.


Dans la seconde option, dans le taxi qui les conduit à Chinatown, ils trouvent un téléphone portable oublié sur la banquette arrière. Bobby, voulant rendre le téléphone à son propriétaire, appelle au hasard plusieurs numéros dans la mémoire du téléphone. Ce simple geste entraîne le couple dans une course-poursuite qui met leurs vies en danger.


Les deux scénarios se superposent et s’interpénètrent avec, pour fil rouge, un choix tranché de couleurs : vert et jaune.


Mon opinion sur ce film


Joseph Gordon-Levitt, que j’avais remarqué dans Brick (2005) est un de mes acteurs favoris. Voyant qu’il apparaissait comme rôle-titre de ce film dont je ne connaissais rien, j’ai voulu le voir. Etrange film, difficile à classer car on se trouve face à un OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié), mi-thriller fantastique, mi-comédie romantique, ce qui en soi, n’est pas pour me déplaire car j’y ai découvert des pépites (Upside down, Across the universe, ou, plus récemment, Mon inconnue…). Un scénario un tantinet brouillon tout de même, qui, malgré le code-couleur vert/jaune, rend le déroulé difficile à suivre et laisse le spectateur dubitatif. Mais on aime bien certaines scènes, comme la rencontre avec le chien, la nuit passée sur le toit-terrasse en plein cœur de New York (qui rappelle une belle scène d’August Rush), l’oncle atteint d’Alzheimer, on reste malgré tout sur une bonne impression…

Roland Comte

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