Under the silver lake: Et si tout était mensonge...?

Je me félicite parfois moi-même dans un élan d'auto-satisfaction concernant ma curiosité, ce sentiment impalpable que je ne sais définir sur le moment. Ont peut parfois penser qu'il s'agit en fait d'un manière de me redonner espoir sur un film dont la bande annonce n'a rien de convaincant. Mais il s'avère parfois (en fait bien souvent) qu'une bande annonce ne reflète que de très loin la dimension d'une oeuvre. C'est le cas de celle-ci.

J'étais resté sur une dernière bonne impression avec Andrew Garfield dans "Tu ne tueras point" pour lequel il avait su s'approprier un rôle d'une réelle candeur et d'un bonté touchante. Ici, pour autant ce n'est pas sa performance qui m'a tenu en haleine mais bien le découlement de ce scénario d'une étrangeté comme il est rare d'en constater dans le cinéma actuel. Pas difficile d'attirer l'attention lorsqu'est concocté un mélange de kidnapping, d'enquêtes aux éléments mystérieux, de théories du complot, de satanisme, d'addiction, de sexe, d'addiction...et tout ça dans un L.A qui regorge de secrets et d"histoires aux sens cachés.

On ne perd jamais le fil, et chaque sujet abordé ne fait que nous intriguer tout le long bien que certains moments soient moins dynamiques que d'autres. Et il y a un sentiment qui m'a parcouru à de nombreuses reprises et que j'exprimerai ainsi: What the fuck!!! Mais pas attention pas un WTF d'incohérence mais plutôt d'étonnement sur la tournure rocambolesque de certaines situations et de leur manière de se résoudre.

Ce film semble une quête de réponses, voire une quête de la personne disparue au début. Mais on voit bien qu'il s'agit d'avantage d'une quête personnelle qui va permettre au personnage de comprendre qui il est et le monde dans lequel il évolue.

Je n'en dirais pas plus pour ceux qui souhaiteraient le voir mais c'est un film ultra intéréssant et une belle surprise.