Quelle que soit la maigreur d'un éléphant, ses couilles remplissent une marmite !

En effet, comme l'énoncent si bien nos amis gabonais dans leur proverbe, n'importe quel pet, même largué par un anus frileux, peut envahir chaque recoin d'une salle immense de ses effluves salées. On n'aurait jamais pu donc croire qu'Under the Skin, avec sa bande annonce hype et sa Scarlett méconnaissable (dans le style, je fais un film d'auteur, vous avez vu, hein hein !), soit réellement digne d'intérêt. Et pourtant...


La recherche de la flatulence parfaite est une quête de longue haleine, qui implique une concentration de tous les instants, un don de soi hors du commun et une maîtrise totale de la temporalité.



Cela a beau être le derrière de Scarlett, une flatulence reste une flatulence.



Certaines oeuvres s'en approchent et nous nous devons que reconnaître qu'Under the Skin en fait partie. Jusqu'à son dernier tiers, qui nous repositionne malheureusement sur des sentiers battus avec quelques scènes un peu trop voyeuristes et chocs pour être honnêtes.
On ne saurait donc décemment lui décerner la note maximale pour ce sursaut d'orgueil. Mais c'était bien tenté !


Bravo !

HenriQuatre
8
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le 30 mars 2015

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HenriQuatre

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