Underworld
5.5
Underworld

Film de Len Wiseman (2003)

Un premier volet solide, gothique et convaincant !

Après Harry Potter, MI, Toy Story et la mythique saga Star Wars, retour à quelque chose d’un peu moins glorieux et culte : Underworld.


Le premier volet sort en 2002, les vampires commencent à devenir à la mode avec l’apogée qu’on leur connait tous : Twilight.
Underworld n’est pas du tout sur le même terrain, ici l’univers est beaucoup plus gothique, beaucoup plus sombre avec des couleurs très noirs, grises et bleutées (les yeux quoi…). Ainsi hormis les yeux, Underworld est un film d’une noirceur intelligente qui donne une ambiance toute particulière à l’univers vampire-gothique de la saga. C’est ce qui différencie la saga de toutes les autres. Cette photographie assez particulière, très sombre, quasi noir et blanc qui me donne entière satisfaction. Underworld possède de fait une vraie identité visuelle.


Ce premier volet est qualitativement assez bon, c’est le plus long d’une part et d’une autre part c’est celui qui lance la saga. Au delà de l’identité visuelle, l’histoire générale de ce volet, qui ne révolutionne pas du tout le genre, a le mérite d’être bien ficelée et surtout de tenir en haleine le spectateur pendant les deux heures qui nous sont proposées. Les deux factions qui s’affrontent (Vampires et Lycans), une conspiration qui va détruire l’ordre. Rien de bien surprenant mais tout cela a le mérite d’être assez bien construit et porté par une bonne dose d’action. Quelques scènes valent bien le détour, notamment la première, la dernière est tout aussi intéressante. C’est pas du grand art, mais comme précédemment, c’est efficace. Et vaut mieux faire efficace que moyen ou trop long.


Mais l’argument supplémentaire qui vient peut-être faire chavirer mon cœur pour Underworld, c’est évidemment Kate Beckinsale. Outre sa performance satisfaisante, sa plastique en fait une ambassadrice de charme non-négligeable pour une franchise telle qu’Underworld. Sa combinaison latex combinée à un personnage sur mesure, forcent la gente masculine à s’incliner devant tant de charme et d’esthétisme vampirique. Mais derrière ce n’est pas mauvais non plus : Michael Sheen est là (Il se trouve bien loin de Masters Of Sex) et Bill Nighy apportent au reste du casting une touche intéressante. Même si certains personnages possèdent un charisme d’huitres plutôt gênant (Craven notamment).


Ce premier volet d’Underworld est plutôt convaincant. Je le regarde toujours avec plaisir tant pour le film en lui même que pour Kate Beckinsale. Et dans le paysage vampirique, Underworld reste toujours une franchise atypique, très noire et finalement plutôt bien construite. Rendez-vous pour le second volet : Underworld 2 - Evolution !

Halifax

Écrit par

Critique lue 1.4K fois

8

D'autres avis sur Underworld

Underworld
LeTigre
8

Buveurs de sang nocturnes contre mangeurs poilus de chair.

Expert spécialisé dans le montage des décors et celui des effets spéciaux, Len Wiseman se lance à la réalisation de son tout premier long-métrage, en reprenant la célèbre histoire théâtrale et...

le 9 oct. 2019

22 j'aime

24

Underworld
Ugly
8

Du vampire techno-gothique

Comme dans Van Helsing, le réalisateur dépoussière les vieux mythes et oppose les loups-garous (ou lycans) aux vampires dans un contexte urbain, avec une esthétique de vidéo-clip, une ambiance...

Par

le 3 sept. 2016

13 j'aime

5

Underworld
HITMAN
7

Roméo & Juliette.

Interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles française, cette histoire fantastique et gothique à la Roméo & Juliette, substituant l'affrontement entre les Capulet et les Montaigu par...

le 9 juil. 2017

11 j'aime

2

Du même critique

1917
Halifax
9

Course contre la mort

France, 1917, une prairie. Première respiration et premier mouvement de caméra. A partir de maintenant et pendant presque 2h, cette caméra ne s’arrêtera plus de tourner, de monter, de descendre,...

le 8 janv. 2020

97 j'aime

7

Nous trois ou rien
Halifax
9

La pépite française de l'année !

ALLEZ-Y ! ALLEZ-Y !!!!!!! Pourtant, je pense qu'on a été beaucoup à se dire que "non, nous n'irons pas voir le film de Kheiron". Et pourtant... Ce n'est pas le film avec les meilleurs acteurs, ce...

le 7 nov. 2015

93 j'aime

5

Sicario
Halifax
7

Les dieux de la vengeance exercent en silence, traquant l'immoral au prix de la loi

Sicario c'est surement l'histoire d'une grosse attente et aussi d'un sentiment partagé lorsque l'écran s'est éteint. Partagé, très partagé même sur le coup. Sicario était plein de promesses, doté...

le 26 oct. 2015

68 j'aime

7