J'ai mal, j'ai peur, j'ai froid
A vrai dire, on dirait une tentative ratée d'adapter au cinéma le jeu de rôle "Vampire ; la mascarade"... Non seulement le scénario est d 'un vide galactique mais en plus, c'est un mauvais plagia qui espérait surfer sur la mode du Goth pseudo romantique.
En somme, prenons un univers original en le vidant de toute sa substance parce que ça le fait pas de dire ouvertement qu'on a tout piquer à des geeks de cave et surtout, ça évite de payer des droits d'auteurs pour une adaptation ; et ajoutons l'aspect true goth évil of doom des lopettes à la Ann Rice parce que quand même, les gothics de la tranche 12 ans 18 ans trouverons ça trop Daaaaaaaaaaaark et on va faire plein d'entrées !
Comment va t on faire passer ça ? Et bien penons une anorexique aux yeux globuleux - comprenez bonasse selon des standards aberrents coutumier de nos salles de cinéma et magazines féminins pleins de considérations intellectuelles - habillons la avec du pvc trop moulant et donnons lui un flingue, comme ça, ça fera bander les mecs bas de plafond.
Mettons un jeune premier au profil d'adolescent et au physique de mannequin en plastique, en tête d'affiche et une histoire d'amour compliquée dans un Roméo et Juliette stupide et désincarné, ça fera mouiller les minettes.
Des effets spéciaux et numériques pour faire semblant de faire un film d'action et nous voici avec la pire recette pour réussir à faire avaler une soupe innommable à un public d'incultes et d'abrutis !