Choisir de passer sa soirée devant un film policier français, c'est toujours un pari un peu perdu d'avance : on s'endort généralement au bout d'une heure, bercé par une intrigue molle menée en mode téléfilm avec deux ou trois acteurs qui surjouent le délinquant repenti ou le flic qui en a vu des vertes et des pas mûres. Autant vous le dire : ce film ne tombe dans aucun de ces écueils ! Accusé du meurtre de sa femme, celui que tout accuse (à commencer par son mutisme presque maladif) est pourtant défendu bec et ongles par une femme (Marina Foïs) qui va convaincre le célèbre avocat Eric Dupond-Moretti (Olivier Gourmet) de prendre en charge sa défense. Le film déroule son intrigue à un rythme implacable et les plaidoiries déclamées par Gourmet sont un pur délice.
Fabien : 8/10
Créée
le 29 avr. 2020
Critique lue 67 fois
D'autres avis sur Une intime conviction
Eric Dupond-Moretti fait partie de ces avocats internationalement admirés, qui deviennent une véritable référence dans leur métier : mais ce qui caractérise Dupond-Moretti, au-delà de sa connaissance...
Par
le 13 févr. 2019
31 j'aime
9
L’affaire Viguier a cela d’intéressante qu’elle nous oblige à réfléchir sur le principe de justice. Un principe brillamment mis en avant par la plaidoirie d’Olivier Gourmet, dans la peau d’E. Dupont...
Par
le 9 févr. 2019
24 j'aime
La chronique judiciaire, le cinéma français commence à plutôt bien connaître son affaire. Justement, L'Affaire SK1, en 2015, avait remis le genre au goût du jour en sondant les milieux proches des...
le 19 févr. 2019
18 j'aime
3
Du même critique
En 2007, Morvandiau publiait le très pertinent D'Algérie, récit-enquête sur son histoire familiale remontant aux racines de la colonisation de l'Algérie par la France. Tissant les fils de cette...
le 6 juin 2020
2 j'aime
En 2001, Mulholland Drive est unanimement salué par la critique et David Lynch passe du statut de réalisateur aux lubies étranges à celui de Cinéaste Intouchable. Son nouveau film n'est plus balayé...
le 29 avr. 2020
2 j'aime
On connaît le talent de Nicolas de Crécy depuis l'inaugural Foligatto en 1991 ( éditions Humanoïdes Associés sur un scénario d'Alexio Tjoyas). Peu d'auteurs ont su imposer un style graphique et un...
le 10 avr. 2020
2 j'aime
