Une journée en enfer, le paradis du film d'action !

Die hard 3, pour la majorité, fut le film qui reprit enfin la place chaudement gardé par die hard premier du nom, du même réalisateur, qui est bien sûr celle du meilleur film d'action jamais réalisé. Mais une journée en enfer ça ne résume pas seulement, mais par beaucoup d'autres choses à la fois : de prime abord, c'est le deuxième "film en commun" de Samuel Jackson, et, bien sûr, Bruce Willis : une année après pulp fiction (1994), ce film d'où l'utilisation de l'expression "film en commun" au lieu de "duo d'acteurs", car dans pulp fiction, on ne peut pas vraiment parler de Bruce Willis et de Samuel Jackson comme d'un duo d'acteurs, puisque qu'en effet leurs personnages respectifs ne se rencontrent tout bonnement jamais ; Cinq ans avant l'indestructible "incassable" (quel jeu de mots...), du maître Shyalamann, Samuel Jackson accompagne de nouveau Bruce Willis, la rencontre de leurs deux personnages obéissant bien sûr au script du film (d'ailleurs très bien écrit), mais aussi à une des lois d'un des genres du film, le buddy-movie. Car ce qu'est aussi Die hard with the revenge (ou die hard 3, ou encore Un journée en enfer, ou encore marche ou crève, titre Quebecquois (Die hard with a revenge est le titre américain), c'est un des films de ce genre bien connu qui consiste, explications pour les non-connaisseurs, à placer deux personnages totalement différent pourtant obligés à rester ensemble. Troisièmement, ce film est ce que beaucoup appellent comme le retour à la vie de la saga (termes assez pégoratifs envers le deuxième volet, qui, même sans avoir bénéficié de cette étincelle qui imprègnait le premier opus (et en l'occurence le troisième), restait une bonne pioche pour les fans d'action), se traduisant par le retour à la réalisation dans la saga de John McTiernnan, un des réalisateurs d'action les plus primés, et ayant à sa filmographie des oeuvres comme predator, le premier épisode de la saga Die hard...etc. Bref, un monstre de l'action ; d'ailleurs, son retour à la caméra se fait sentir tout simplement grâce au script, à la mise en scène, et rien que pour les scènes d'action, toutes sévèrement impressionnantes. De plus, on remarquera un concept qui nous fait vachement penser que saw (eh oui !) se serait inspiré d'un point du scénario du film : "Vous voulez jouez à un jeu ?", telle est la phrase qui résume à peu près ce que les personnages principaux vont "subir" pendant le première partie du film : un maître chanteur décide de faire "jouer" John McClane à un jeu, plutôt dangereux puisqu'il s'agit de résoudre des "énigmes", et pour l'accomplissement de chacunes la désactivation de bombes qu'il a posé un peu partout à travers New York. Concept redoutable, utilisé dans la première partie du film, la deuxième s'inscrivant dans un jeu encore plus sadique (entre guimets), et encore mieux pensé, par un méchant réellement malin, et pour un film d'action, c'est fort, même très fort. Après tout, c'est un peu la spécialité de ses films, à John Mctiernan, donner un film d'action souvent très bourrin (d'ailleurs ce film est tout de même plutôt violent, et même si plusieurs choses sont cachées, je le déconseille tout de même au moins de 12 ans (encore une fois c'est un avertissement pas vraiment valable, moi-même l'ayant regardé à 10 ans)), mais bénéficiant d'un suspense alléchant, d'une écriture géniale, et de rebondissement fichtrements bien trouvés. Mais, encore une règle du buddy-movie, le film regorge aussi de pleins d'humour, notemment grâce à la relation au début plutôt plutôt difficile, de John Mc Clane et Zeus (très beau nom tout de même...), car à leur première rencontre, on voit tout de suite que les deux personnages ne sont pas fait pour être amis : l'un est noir, et raciste, l'autre blanc, et policier divorcé et sous les nerfs. Bien sûr, petit cliché du genre, pas trop encombrant, à la fin, leur amitié s'est forgée. Le film contient bien sûr beaucoup d'action, et ça impressionne dans deux sens : déjà pour la mise en scène, la caméra (le film a d'ailleurs mis au goût du jour les séquences tourné un peu caméra à l'épaule), et, en rapport avec le scénario, la façon dont elles sont amenées (ça, c'était aussi dans Die hard 1 !), et dans l'autre sens, encore plus remarquable : leurs variétés, le spectacle qu'elles font éprouver, les effets spéciaux, les explosion...etc. On pourra dire qu'on est servi : déraillement de métro (auquel Mcclane survit évidemment), explosion de barrage (auquel John McClane survit avec son camion, bien évidemment), poursuite entre voitures... Et puis il y aura toujours le charisme de John, son cynisme constant sur la situation et sur lui-même, et son côté "flics invincible" mais pleins de coutures. Tout ça et même plus fait de une journée en enfer, sans conteste le meilleur film d'action de tous les temps, point barre ! Conclusion : La force du script, la force de la relation des deux héros, la force du méchant au niveau de l'intelligence, c'est tout ça, c'est Die Hard With a revenge.

vivien-B
9
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le 9 mai 2011

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