Coma, biscotte et testostérone
Ozon est un réalisateur qui vaut le détour. Ses oeuvres sont toutes basées sur des thématiques opportunistes. Les résultats sont inégaux, du carrément raté (Ricky) au très réussi (Dans la maison), en passant par des films en demi-teinte saupoudrés de racolage (8 femmes, potiche, jeune & jolie pour ne parler que des derniers). Ici la thématique est faussement sulfureuse et le sujet assez banal. Ozon ne nous épargne aucun poncif, jusqu'au comique dans le coma réveillé par une chanson. Parfaitement réalisé sur une mise en scène de première classe, le scénario aurait gagné en intérêt avec un peu plus de testostérone dans son intrigue. Romain Duris a dû s'éclater dans son rôle à la Michel Serrault, d'Albin. Ne manquait que les biscottes.