Alors qu’il étudie le droit à l’université Yale, J. D. apprend que sa mère toxicomane a rechuté. De retour à ses côtés dans l’Ohio, c’est son enfance douloureuse qui s’impose à lui.
On ne choisit pas d’où l’on vient, mais on choisit qui l’on devient. A force de travail et d’abnégation, J. D. a délaissé pour un temps la misère familiale afin d’envisager un avenir meilleur. Il se souvient de ce qu’il n’a pu oublier. Ce qui l’a rongé et le ronge encore, mais également construit.
Ron Howard adapte la biographie d’un homme qui raconte cette Amérique des laissés-pour-compte ne rêvant que d’un ailleurs. De structure très classique, jonglant entre l’hier et l’aujourd’hui, son film sage ne suscite qu’un intérêt poli. Il repose essentiellement sur les performances de ses actrices – Amy Adams et Glenn Close – difficilement reconnaissables.
(6/10)
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