"Quantum Love", c'est le titre du roman d'Elsa Santorini (Sophie Marceau), l'héroïne du nouveau film de Lisa Azuelos. Et en effet, c'est un amour et un film très quantiques que l'on a là. Pour illustrer ce concept à la mode, la construction du film n'est pas linéaire (la fin suggère une autre version possible de l'histoire : et si et si... la boucle est bouclée), et les scènes se baladent allègrement entre rêve et réalité, projections et fantasmes (ce qui est un peu frustrant pour l'ego du spectateur qui veut savoir !!)... Du coup c'est joli, mais la relation, pourtant alchimique entre les deux personnages, manque de substance, la forme l'emportant sur le fond... enfin c'est un parti-pris.
A part ça les ados sont lourdement blasés, les copines de la belle Elsa trop moches (merci les faire-valoir), les copains de Pierre - le "grand pénaliste" (Cluzet) - trop intelligents et hyperclairvoyants, et les remarques d'Elsa à ses enfants sur la langue ne sont pas des plus justes dans sa bouche. Pas très convaincue non plus par la prestation de la réalisatrice en tant que femme de Pierre (trop imposante physiquement).
Pour résumer, un bel univers mais qui sonne un peu le creux.