Bof bof.
Je m'attendais à un truc plus classique vu ce qui avait été dit dans la presse... finalement, même s'il y a un fil conducteur, ça reste assez libre, d'où la durée péniblement longue du film : chaque partie est découpée de manière 'poétique', avec un montage de scènes très décousu. La photographie est correcte, on appréciera surtout les lumières naturelles, mais le chois du grand angle avec ses déformation ne rend pas si bien que ça pour certains plans ; pour d'autres, il faut bien avouer que c'est joli à regarder. Le casting est correct, mais tous les acteurs sont filmés de manière à les magnifier... c'est lourd au bout d'un moment. En fait on peut parler de mauvaise mise en scène, parce que Malick ne dose pas, ne rythme pas son travail, son visuel, il filme tout de la même manière ;l du coup, on se retrouve avec trop de grand angle, trop de poésie et on s'en lasse ; il aurait fallu des scènes autrement pour appuyer le contraste. Je veux dire : c'est parce que le mal existe qu'on peut mesurer l'importance du bien.
Le scénario est assez faiblard, malgré un thème plutôt intéressant : pas vraiment de conflits, tout est raconté avec distance. pas d'émotion non plus : à force de jouer la carte de l'émotion, Malick nous en prive (voire remarque que sur le bien et le mal). Les enjeux sont faibles, la conclusion est facile.
Bref, pas très intéressant.