J'ai trouvé à ce film un air de ressemblance avec l'oeuvre de Marcel Proust lorsqu'il s'attarde sur les petits plaisirs du quotidiens. Regarder l'herbe pousser. Profiter des petits riens de la vie.
Les 3 heures se résument à un enchainement de refus de se soumettre aux nazis, des conséquences de ce refus, puis des petits plaisirs du quotidiens qu'il se remémore qui le font tenir.
J'ai trouvé cela très ennuyant. Les dialogues sont habilement clairsemés et peu nombreux pour ne pas laisser voir leur cruel manque de profondeur. Le thème de la résistance discrète et individuelle a peu été abordé à ma connaissance et aurait pu être très intéressant s'il était davantage approfondi.