Compliqué de faire un film sur ce fléau qu'est le surendettement,ce poison détruit l'ètre humain de l'intérieur chaque mois,chaque semaine puis chaque jour plus surement qu'une maladie fatale.,On peut alors reprocher à ce film de ne pas aller plus loin dans ce sens là,mais l'essentiel est démontré par l'interprétation vérité de Guillaume Canet,la spontanéité de Slimane,la bouleversante Leila bekhti (dernière partie du film) ,merci d'avoir abordé dans toute sa vérité cette arme de déstruction massive que sont les crédits revolving qui s'attaquent sans pitié aux gens simples et souvent vulnérables.Merci pour la fin non "happy end",avec leila behkti au diapason du film.De toute façon ,ces genres de surrendettement n'entrainent que des dégats collatéraux à vie,ce sont ces préteurs à gages qui devraient terminer en prison.Le film est simple,la chute est rapide,la descente aux enfers,inexorable.Guillaume Canet la joue simple,c'est ce qui fait la force de son interprétation.Film vérité,celà nous rappelle les drames sociaux des films "british".Grand film social,jamais pathos,on partage l'angoisse montante de l'emprunteur qui voit les portes se fermer une à une,une honte certaine de s ètre fait "pieger",l'incompréhension de l'entourage et le brin de lueur d'espoir s'éteindre à chaque coup de bise.Une panique qui s'installe peu à peu et qui fait perdre toute lucidité.La peur d'ouvrir sa boite aux lettres,une certaine forme de mendicité,le temps qui manque,le changement d'attitude des gens bien pensant. Les aiguilles de l'horloge de l'ascenceur social qui fonctionnent à l'envers ! Un excellent film sur un sujet hélas trop présent dans notre société,malade de ses banques.
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