La tête de Pine !
Un film catastrophe d'aujourd'hui, ça fait toujours un peu peur, c'est sûr que je regrette ceux des 70's qui savaient prendre leur temps, mais celui-là est plutôt réussi, bien calibré en tout cas...
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le 2 juin 2011
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Alors installez-vous.confortablement. Soirée film catastrophe en vue. Tony Scott aux manettes, on sait que la caméra va tanguer comme ce train. On est tranquille pour le spectacle.
Pour le scénario, on va s'amuser. Avec un imbécile un peu trop enveloppé pour courir après un train qu'il a quitté pour changer d'aiguillage comme point de départ. Là on se marre franchement devant cet improbable déclencheur, mais puisqu'on nous dit que c'est inspiré d'une histoire vraie, ok , il y a bien eu quelque part un idiot qui conduisait des trains. Du coup, là je suis franchement inquiet. C'est le seul, rassurez moi ...
Bon, ensuite, deux héros tout aussi improbables mais habituels: le vieux et le jeune, avec en plus des portraits faits au hachoir: le vieux qui vient de perdre sa femme d'un cancer, qu'on vient de mettre en retraite anticipée, et qui risque sa vie pour la compagnie. Le jeune qui a des problèmes de couple à cause d'un SMS. Ok ...
Mais alors pour le reste, on ouvre grand les yeux et on y croit. Un train fou que les deux héros vont essayer de stopper en le poursuivant en marche arrière dans un autre train afin de l'accrocher pour le ralentir. Bon, je n'y connais rien en train, c'est vrai, mais franchement ... Allez, j'oublie que c'est invraisemblable. Montage au scalpel, plans alternés sur la famille qui tremble, sur les spectateurs qui se rassemblent et applaudissent à chaque réussite, tremblent à chaque échec. Véhicules qui poursuivent le train, dont un qui le poursuivra jusqu'au bout (même dans watch dogs c'est infaisable). Vont ils réussir?
On est ici au spectacle, et soit on est prêt à se laisser embarquer, soit on passe à autre chose. Avec l'esprit large, on passe une bonne soirée. D'autant plus que le réalisateur lui-même nous propose pendant le générique le destin à venir des personnages avec beaucoup d'humour. Lui aussi a bien compris que tout ça n'était pas sérieux, juste distrayant.
Ah oui et puis au c'était le dernier film de Tony Scott, alors soyons indulgent, il est parti sur un film destiné à nous distraire: c'est une fin qui en vaut bien d'autres.
Créée
le 9 oct. 2017
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