Upside Down par soyphrenn

Quand les scénaristes auront appris le sens du mot cohérence, le cinéma aura fait son plus gros bon en avant depuis sa création.

En attendant, on doit se coltiner ça... Ou comment broder un truc autour d'une idée dont on se rend compte très vite qu'elle ne tiendra pas la route sur la longueur (en fait, même pas sur les 3 minutes du générique d'ouverture)... Mais non, curieusement, il y en a qui investissent du temps et de l'argent. Pour faire tourner l'industrie du cinéma sans doute. Sincèrement, je me demande comment on peut être motivé à réaliser et jouer dans un truc qui est complètement incohérent.

L'idée ? Deux planètes jumelles qui s'effleure à, approximativement, 50 mètres... 50 mètres !!!! Les scénaristes ont du se dire après avoir pondu cette riche idée :
- Bon, et maintenant, on fait quoi ?
- Le producteur voulait une histoire d'amour, je crois...
- Tu crois ou tu es sûr ?
- Ch'ai plus...
- De toute façon on a rien d'autre et on est des gros nazes sans imagination, ok pour une histoire d'amour.

A partir de là, ils ont voulu sans doute bien faire en imaginant un être de la planète d'en bas qui rencontre un être de la planète d'en haut. Ah oui, TOUTE la planète d'en bas est pauvre et TOUTE la planète d'en haut est riche. Propre sans bavure, on évite ainsi des situations compliquées à scénariser. Ca donne en plus un cachet lutte des classes sociales puissance 1000 mais sans jamais la traiter. Mais tout ça ne fait pas un film de 2h. Donc ils vont inventer 3 lois complètement idiotes. Ces 3 lois sortie du nulle part ne sont là que pour mettre des battons dans les roues de l'histoire d'amour. Bah oui, sinon elle aurait été réglée au bout de 2 minutes.

Mais soit, acceptons même si on sent très fort que tout ça est très très forcé. Et on sent ça tout au long du film. Au lieu de prendre le temps d'écrire un scénario intelligent, ici, on sent que face au moindre petit soucis scénaristique, les scénariste ont éludé le problème par une pirouette de lois immuables.
C'est pénible.
Vraiment.
Mais soit.
Acceptons.
On est dans de la SF.

Là où le film se ruine tout seul c'est que les scénaristes sont incapable de respecter leurs lois qu'ils ont eux même écrite. Le film devient un noeud d'incohérences impossible à démêler et du coup on sort complètement du film pour commencer à compter la moyenne des lens flare à la minute. Et ça, c'est un signe qui trompe rarement.