Crust's Day

Je n'en attendais rien et je n'en ai rien eu. C'est si simple le cinéma parfois... Peut-être simplement un peu moins dégoulinant que prévu et réservant quelques touts petits moments sympatoches (peut-être grâce à la musique, mais sans doute surtout à toutes les superbes actrices que l'on peut voir défiler durant deux heures), "Valentine's Day" n'est ni plus ni moins qu'une énième comédie romantique, dont la seule "innovation" est d'être un film choral ayant au final pour seul avantage de trouver un peu moins fadasse et inintéressant deux ou trois personnages par-ci par-là (il faut dire que pour certains, c'est quand même vraiment du lourd.) Et c'est donc parti pour un cours de haute philosophie en matière d'amour : l'amour c'est pas rigolo quand on est seul mais c'est tellement beau quand on le partage, il n'y a pas d'âge pour l'amour, soyez patients l'amour finira forcément par arriver et autres réflexions Kantiennes que je vous laisse deviner seuls... C'est de plus connu que quand on a le physique et le charme de Jessica Biel, il est ô combien difficile de trouver un homme à qui on plaira, sans oublier bien entendu nos amis gays et Indiens qui eux aussi ont le droit d'être amoureux itou itou... Alléchant n'est-ce pas? Et pourtant il paraît que ça plait : en tout cas que les gens se sentant concernés n'hésitent pas à venir m'expliquer, cela m'évitera peut-être la prochaine fois d'avoir une indigestion de sucre et de guimauve...