J'ai entendu ceux qui descendent l'intégralité du film, ceux qui n'en sauvent que les quarante premières minutes, ceux qui en disent du bien tout en reconnaissant une sérieuse baisse de rythme et de qualité après ladite grosse ouverture... Je me rangerai finalement du côté des premiers.


OK, visuellement, ça a plutôt de la gueule dans l'ensemble. Mais à part ça... quelle tannée ! L'ennui m'a saisi à la gorge dès les premières minutes pour ne jamais me lâcher pendant plus de deux heures ! Le casting est pathétique tant personne n'a l'air de croire à ce qu'il fait (il n'y a en même temps rien à défendre, tous les personnages secondaires étant réduits à une bête fonction éclair), les séquences d'action sont exagérément étirées et finalement plus épuisantes que divertissantes, le scénar faible et prévisible, les dialogues... pfff, nan, sans déconner, "L'amour peut sauver le monde", on ne devrait plus avoir le droit de l'écrire !


Nan, vraiment, c'est pas bien tout ça, faut pas le faire, ça fait du mal à tout le monde.

AlexandreAgnes
2
Écrit par

Créée

le 30 juil. 2017

Critique lue 466 fois

4 j'aime

3 commentaires

Alex

Écrit par

Critique lue 466 fois

4
3

D'autres avis sur Valérian et la Cité des mille planètes

Valérian et la Cité des mille planètes
guyness
3

Les gens vils, selon Saint Luc

Traverser les galaxies, réunir 1000 planètes pour découvrir que tous les aliens de la création ont l'humour de Luc Besson... Foncer droit vers les étoiles, et tomber sur la cité d’Emile pas net...

le 6 déc. 2017

79 j'aime

32

Du même critique

Au revoir là-haut
AlexandreAgnes
9

On dit décidément MONSIEUR Dupontel !

La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...

Par

le 27 juin 2017

53 j'aime

4

Mektoub, My Love : Canto uno
AlexandreAgnes
4

Si "le travelling est affaire de morale", ici le panoramique vertical est affaire de vice

Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...

Par

le 27 mars 2018

48 j'aime

19

Arès
AlexandreAgnes
6

Ne pas jeter bébé avec l'eau du bain

Voilà un long métrage qui, en apparence, accumule les défauts : une erreur monumentale dans le choix de la date dès le carton d'ouverture (l'action se situe dans un Paris post-apocalyptique...

Par

le 24 nov. 2016

43 j'aime