C'est un rêve pour Luc Besson que de faire un blockbuster à la star wars enfin là c'est plutôt avatar, mais il déroule encore et toujours son indéniable savoir faire d’artisan du médiocre, ben oui il sait pas faire autrement. Et il l'expose immédiatement cette vilaine médiocrité de réalisateur puisque le titre space oddity sert d'ouverture à son film. En voilà une belle idée à la con que même un étudiant en cinéma serait éviter(enfin pas tous), et toujours dans le même style quand le personnage d'Alain Chabat dit s'appeler Bob, qu’entendons nous derrière....? Bob Marley évidement ,il fallait y penser, hein! Ça l'amuse Besson des trucs aussi mauvais et lourdingues, ben oui c'est le roi des balourds et il le restera toute sa vie, mais il ne s'en rend pas compte c'est bien là la preuve que c'est un balourd hors catégorie. Sur ce space oddity s'enchaine les images d'un interminable défiler de serrage de paluches ou de tentacules qui nous font voir toute l'entendu des peuples galactique. C'est long, ben oui mais ils sont nombreux, ben ouais, mais c'est long. Le serrage de louches passé on se retrouve sur une plage avec une peuplade faite en images de synthèses archi dégueulasse, c'est à fond le kitch, ça fait franchement mal à la rétine du genre couché de soleil peint sur un capot de bagnole, ah ouais c'est aussi cradingue que ça. Et pour ne rien arranger on voit constamment le fond vert sur lequel évolue les acteurs, le mélange des deux univers vrai/faux engendre la plus horrible des combinaisons, fort heureusement ce n'est que la première partie du film qui se déroule sous ce soleil dégueulasse de synthèse, le reste en nocturne passe déjà mieux, même si ça reste crados hein, faut pas déconner non plus. Enfin en nocturne c'est pas non plus jojo, y a des éclairages de partout façon fête foraine avec des babioles merdiques qui clignotent de tous les cotés pour attirer le chaland. Oui c'est bon on sait qu'il coûte du pognon ton film Luc t'as pas besoin d'en foutre partout.


Ce film est totalement dépourvu d'enjeux, Besson scénariste(oui il fait encore tout c'est une fois de plus son erreur)croit pourtant en avoir placé un bon gros d'enjeu, c'est comme le reste raté. On se fout de la mission de Valérian et de son parcours dans l'univers. On le voit bien s'agiter avec sa compagne et se battre contre des bestioles en synthèse dégueulasse, mais on s'en fout, on s'en contre fout même de toute cette pauvre histoire qui n'en n'est pas une. Et on s'en fout d'autant plus que tout est faux, car comment croire à cet univers avec des personnages de synthèses aussi mal travaillés. L'éclairage veut faire vrai alors qu'il est tout le contraire, tout ça ressemble à une ouverture de jeu vidéo, aux plans sur éclairés qui veulent être hyper visuels, alors qu'ils sont méga kitchs . Pour les dialogues c'est la pauvreté habituelle de Besson, et une fois de plus Luc se prend pour un gars blindé d'humour, mais non, non, non, non, Besson ne sait pas faire des blagues. Son niveau humoristique est celui du tonton aviné en fin de repas de famille, ça gêne plus les convives que ça n'amuse. Et quand enfin Besson nous livre son ultime révélation après tout de même 1h55 de remplissage scénaristique, on tombe dans une belle grosse connerie dont seul Besson a le secret.


Le film de Besson arrive à être aussi insipide que les blockbusters américains actuels le sont, Valérian est tout autant à sa place que des La Planète des singes : Suprématie, spider-man, les gardiens de la galaxie, transformers etc...de ce point de vue c'est vraie une réussite. Il n'a pas à rougir ce cher Luc il fait tout aussi mauvais que ses modèles américains, c'est moche et con il rentre parfaitement dans toutes les cases.

Heurt
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le 6 nov. 2017

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Heurt

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