La galère du vaillant Valerian couvant le virus Avataria.

Bien, voilà, c'est fait j'attendais l'adaptation de la célèbre BD française. Impatience et insouciance. Confiant du projet de Besson, au plus nous approchions de la sortie en salle de l’œuvre de Mézière puis Christin et au plus Besson rentrait à nouveau dans mon estime. Oui, car, le dernier Besson que j'ai apprécié est Jeanne d'Arc. Alors que vaut cette aventure live des deux agents célèbres de l'espace ? Ce blockbuster offre du nouveau ? Ai-je entendu des voix !?
Honnêtement je suis très désappointé ( big up à une des citations cultes du Cinquième élément... ), je retrouve un peu la folie Besson sauf qu'il obtient pas toute ma gratitude.

L'étoile qui se meurt est celle qui représente le scénario. C'est effarant de se rendre compte pour la énième fois que Besson est un piètre scénariste. Quand va t- il placer une partie de son argent sur un bon scénariste ?

Quant à la réalisation il propose du bon, visuellement Valerian peut se targuer d'être au niveau des blockbusters US. Même si parfois les CGI paraissent grossiers. Trop gras. Mais sachez que Besson nous envoie deux longs passages qui émerveille la rétine. Le début ou Besson s'amuse avec la réalité et le virtuel est faut le dire bluffant.

Pour le reste une fois que l'intégralité du film est injecter nous ressentons que ce space opéra sort trop tard. Il est comme dépasser voire vide. Oui, sans Cameron, Besson n'aurait pas pu faire ce qui souhaitait tant.

J'attendais de la fraîcheur. J'en ai eu peu. Le duo Dane  & Cara est pas foireux mais ne transcende pas des masses. Bien que Cara, une fois dans une situation d'émotion, est bien plus convaincante que son partenaire.

Bref. Valerian ne vaut pas Le cinquième élément, clairement bien plus jouissif.