Velvet Buzzsaw !

Aprés un premier film qui mettait en avant le pouvoir pervers de l'information, Dan Gilroy reste dans un registre similaire mais met cette fois l'art au centre de son film...

Un critique tombe, un peu par hasard, sur une série de toiles d'un artiste totalement inconnue. En fait, cette série n'aurait jamais dû être présenté. Mais au fur et à mesure, lui et son entourage vont être confronté à des affaires de meurtres...

Ni thriller banal, ni film d'horreur déjà vu mille fois, ce film se compose essentiellement d'une lente montée d'ambiance. Ainsi, la musique vient tout doucement lui donner un côté étrange que va développer la performance des différents acteurs du casting de ce film plus surprenant qu'il n'y parait. Réflexion sur le pouvoir destructeur de l'art, mais aussi sur l'hypocrisie de l'univers de l'art, de la critique à la production en passant par, parfois, la création elle même. Celle qui peut parfois dépasser son créateur.

Film passionné et passionnant, il peut forcément déplaire également. Parcequ'on peut le juger trop lent, ou trop bancal scénaristiquement avec ses nombreux personnages exposé trés tôt dans le film. Il faut apprécier le genre et accepter d'être, peut-être, un peu décontenancé pour apprécier pleinement un film qui ne fait pas dans la demi-mesure. Et il n'y aura alors aucune raison d'être déçu par ce nouveau film de Gilroy.