Abou Ghraib, version XIX e
Film pachidermique où en voulant dénoncer le racisme occidental du XIXe siècle, le réalisateur nous impose d'être des voyeurs et du coup acteurs de ce spectacle de foire, de dégradation humaine (l'ours est mieux traité que la pauvre Saartjie), de violence psychologique et physique. C'est long, on a droit à tout, rien ne nous est épargné (t'as pas saisi le spectacle à Londres ? tiens voici le spectacle à Paris), les dialogues sont inexistants. Prise en otage par Kechiche, n'y tenant plus et voulant stopper cette complicité malsaine, j'ai quitté l'écran...
J'ai choisi la fuite, aujourd'hui avec ma critique voici la lutte (pour l'heure, pas d'inhibition de l'action ;-).