Veronica par Jérôme Richenauer

Oh, un nouveau film de possession annoncé comme "inspiré d'une histoire vraie", l'affaire Vallecas, à priori la première affaire Espagnole faisant officiellement état d’événements inexpliqués (et surnaturels).
Bon, un postulat "histoire vraie" ça marche toujours dans ce genre de cas, j'ai sauté sur internet pour trouver des infos. Bon, après une recherche superficielle (je n'y accorde pas TANT d'importance que ça, faut pas déconner), il s'avère que les seules infos viennent de site sur le paranormal où alors en rapport au film, mais sans liens officiels. On va donc faire preuve de retenue.
Veronica, jeune fille de 15 vivant à Madrid avec ses deux petites sœurs et son petit frère, dois s'occuper d'eux en raison d'une mère absente car toujours au travail (propriétaire d'un bar/pub/PMU... Bref) et d'un père mort. Un jour elle décide avec deux amies de faire une séance de ouija pendant que les élèves de l'école catholique où elle étudie regardent une éclipse de soleil, elle pour parler à son père et une autre pour parler à son petit ami mort lors d'un accident de moto. Forcément ça se passe mal, Véronica a un malaise et depuis il se passe des événements surnaturels, mettant en danger la vie de sa famille.
Le film commence très bien, avec une scène mettant directement dans l'ambiance et faisant écho à la scène de début de Rec., du même réalisateur. Une scène très efficace, puis retour en arrière sur trois jours pour expliquer comment on en arrive là.
Il s'avère que le film reprend des procédés très classiques dans le genre, sans parler des thèmes (responsabilités de la grande sœur, passage à l'age adulte, adolescence, absence parentale...) et des effets. Mais il le fait de manière efficace, et ce à priori avec peu de moyens. Ça se voit parfois, d'ailleurs, mais globalement on se laisse prendre au jeu afin de découvrir ce que les policiers ont vus en arrivant.
Un film qui ne restera pas forcément dans les mémoires mais qui s'avère efficace.