Si vous voulez être libre de vos émotions il faut avoir la connaissance réelle, immédiate de vos émotions.
A travers l'enfance de Riley, une petite fille, on découvre les émotions primaires qui nous dirigent.
À première vue ce dessin animé ressemble à tous les autres. Pourtant il ne laisse pas indifférents.
Ainsi on rentre dans cette histoire avec une esthétique à nous faire ouvrir les yeux. De très beaux dessins avec des nuances de couleurs et de lumières.
De plus la réalisation essaie d'apprendre aux enfants certaines notions comme le bien ou le mal ou la physiologie du cerveau. Mais la ou cette oeuvre travaille, Il était une fois ... La Vie le fait beaucoup mieux. On va sûrement me traiter de vieux, mais ce dessin animé avait la capacité de nous apprendre tout en nous captivant. Ici même si l'apprentissage et l'attention sont présentes on se base sur des connaissances de bases. Voir tellement simplifiées qu'elle peuvent en devenir fausses. Et appâter l'enfant avec de belles boules et lumières brillantes ce n'est pas intéressant.
On peut prendre comme exemple les personnages. Ils ne représentent que les émotions primaires. Cela n'est pas très important car il ne faut pas trop d'éléments pour l'enfant. Mais les interactions ne sont pas toujours très pertinentes. C'est le cas pour les émotions. Aujourd'hui on dénombre six émotions primaires, alors ou est donc passée la surprise ? Après c'est peut être mieux de pas la mettre car "dégout" n'a pas trouvé une grand utilité dans la narration.
Après si on oublie ses quelques défauts, le spectateur passe un bon moment. Et cela grâce à des conversations simples mais efficaces et à un visuel magnifique. On peut pousser l'analyse plus loin ou la sixième émotion c'est le spectateur. En effet on garde les yeux grands ouverts, comme si on était surpris par tout ce que l'on voit. Mais je ne suis pas certain que ce soit le cas.
En somme Vice-Versa est une belle oeuvre mais qui aurait du pousser le côté apprentissage.