Placez de beaux acteurs dans un joli pays ensoleillé qui respire la joie de vivre, avec une bande son envoutante, le tout supervisé par un réalisateur mythique, et vous obtiendrez... un film potable à tendance « peu mieux faire ».
C'est un peu décevant parce que Vicky...[penser à remplir les ... avec le vrai titre du film ça ferait quand même un peu plus sérieux] réunissait tous les ingrédients pour offrir un bon moment, et il y parvient, mais on en attendait tellement plus qu'on a du mal à apprécier pleinement.
Bon ce n'est pas une catastrophe non plus, mais on ne se relèvera pas la nuit pour en manger.
L'histoire tourne autour de la rencontre des clichés suivants : l'américaine blasée qui n'arrive pas à se fixer émotionnellement part se changer les idées avec sa copine hyper rangée et fière de sa vie proprette qui tire sur le « parfait », en chemin elles rencontrent le beau gosse du pays : l'artiste à la fois tourmenté et libéré qui les faits toutes tomber comme des mouches.
Ajoutons-y l'ex-femme de ce dernier, artiste elle aussi, espagnole elle aussi, libérée elle aussi (comme une européenne fantasmée par les américains en fait) et hystérique (comme se doivent de l'être les espagnoles évidemment).
De vrais beaux clichés, mais divinement interprétés et agréables à regarder donc on leur pardonne.
Les petites tromperies entre amis sont agréables à suivre, on se laisse bercer par l'ambiance et par les œuvres de Gaudi qui nous rappellent combien il serait bon d'aller en Espagne un de ces quatre (ça c'est une note de moi pour moi)
Le seul hic, c'est que le film fini par s'enliser un peu, le dernier quart d'heure est de trop, comme si notre ami woody n'avait pas su comment quitter ses personnages, et du coup on n'a qu'une envie, d'en finir.
C'est vraiment dommage, sinon c'était sympathique (sans être non plus révolutionnaire), mais là il a perdu un point bêtement...