Un bon film d'horreur sans trop de prétentions

Viral est l'un de ces nombreux films mettant en scène une pandémie transformant les humains en bêtes violentes et féroces. Rien d'original a l'horizon me direz-vous ? C'est pas faux. Néanmoins, j'ai trouvé agréable de voir que le film tente de se démarquer un petit peu des standards habituels (un peu comme "Affamés" l'a fait, bien qu'il soit sorti après), notamment au niveau de la maladie en elle-même (ses symptômes et sa transmission).

Il faut que je le dise, au départ j'ai eu peur. Tout laisse à croire que l'on va être face à un énième horror-teen movie avec des adolescents teubés en guise de personnages centraux. Heureusement cette peur s'est vite effacée pour ma part et j'ai même finalement trouvés les personnages attachants, notamment les deux soeurs.

Le film va nous faire suivre, en gros, l'arrivée d'un parasite originaire d'Asie en Californie. Après plusieurs contaminations, le gouvernement Obama va décider la mise en quarantaine progressive des foyers de contaminations et l'instauration au final de la loi martiale. Les deux soeurs séparées de leurs parents ainsi que le potentiel petit-ami de l'une des deux (bon j'avoue là y'a pas de doute mais cette partie là de l'histoire ne sert pas a grand chose) vont tenter de survivre dans leur maison alors que le voisinage tombe petit à petit sous le joug du ver parasite.
C'est ici que je trouve que le film se démarque un peu : le parasite nous rend curieux. Loin du standard "maladie qui rend cannibale", ce parasite, un ver, se transmet via le sang et ordonne a ses hôtes d'effectuer des choses nécéssaires à sa reproduction (chose qui existe dans la vie vraie véritable dans le monde animal).

Viral est bien tourné, et nous fait ressentir petit a petit en même temps que ses personnages la dangerosité sévère et mondiale que représente ce parasite. Les acteurs sont bons et la plupart ne sont pas de gros débiles comme on aurait pu s'y attendre. Reste que le film propose une fin un petit peu trop expeditive, bien que je pense qu'il était peut être difficile de faire autrement. Cela reste dommage, car elle manque d'impact.