Je développerai ma critique selon le plan classique thèse, antithèse, synthèse.
Les images sont magnifiques, régalant d'un film qui ne peut se déguster entièrement qu'au cinéma. Elles sont d'autant plus sublimée que la musique, très belle sélection de classique et de quelques morceaux plus contemporains, s'écoute comme un charme.
Mais Malick gonfle avec son nouveau genre, le cul-cul métaphysique pompeux, donnant à écouter et voir entre autres une voix-off niaise et un dinosaure fixant l'océan tel Le Voyageur contemplant une mer de nuages. On n'arrive ainsi jamais à voir les bites des hommes préhistoriques grâce à un travail remarquable de cadrage et de mouvements.
Malick étire donc à l'extrême les passages de genèse de l'univers et de la vie de The Tree of Life mais on aurait dû lui signaler qu'ils ne furent pas forcément les meilleurs moments de son dernier film majeur.