La culture du viol dans toute sa splendeur

L'idée de départ est intéressante: Une sorte d"Into the Wild" version banlieue américaine, c'est rigolo. Mais j'ai décroché.
Pas parce que c'est effectivement trop long, ou que le rythme soit lent, ni même parce qu'elle est 100 fois plus jeune que lui et qu'on y croit plus ou moins, non. C'est plutôt après qu'il ait raconté, sur le même ton qu'il a raconté le reste, qu'il a jadis demandé à un ami de violer sa femme pour que lui-même passe pour le gentil et ainsi obtenir sa femme. Obtenir, oui, parce qu'il est bien question d'un objet à posséder ici.


Sa version à elle? Comme dans 95% des films hollywoodiens, on ne la connait pas.


On l'invente. On la suppose, et ce à travers les yeux d'un homme.


On nous la décrit comme l'aurait fait un film tout droit sorti de l’Amérique puritaine des années 50: Elle n'a pas de désir sexuel (en pleine vingtaine!?), elle aime le ballet, faire des lunchs pour ses enfants et se plaindre de son mari. Hé ben! Tout ça en 2017... Misère...


Personnellement, après ça, le fait qu'il apprécie les baignades en nature et les restants de poubelles, je m'en balance pas mal.


Je suis vraiment lasse de ces films qui entretiennent la culture du viol.
Ben ben tannée.

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le 3 déc. 2017

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M.H A.

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