Dans un avenir peu envieux, les humains ont déserté une planète devenue invivable à cause de l'activité de l'homme. Réfugiés dans un vaisseau spatial depuis plusieurs centaines d'années, ils envoient de manière régulière un robot-sonde sur Terre afin de savoir si la vie peut reprendre, et si l'atmosphère y est redevenue vivable.
Eve est la jolie sonde aux contours élégants et à la technologie dernier cri envoyée pour cette mission. Sur Terre, elle fait la rencontre de Wall-E, un robot de ménage qui s'auto-entretient depuis qu'il est le dernier survivant d'une espèce destinée à compacter les tonnes de déchets laissés par l'Homme. Entre le vieux robot et la jeune sonde va naître une idylle, très vite ébranlée par le retour précipité d'Eve sur le vaisseau spatial des humains, après qu'elle ai trouvée une plante verte entrain de pousser...
Ce petit bijou d'humour et de tendresse qu'est Wall-E a réussi le pari d'être à la fois un film d'animation pour enfants et un film intelligent pour adulte, réunissant une fois n'est pas coutume pour Disney un public aussi large que diversifié. C'est également une belle surprise venant d'un groupe américain que de voir les thèmes de la pollution, des déchets, de l'environnement, de la consommation, de l'individualisme et de l'obésite traités avec un point de vue aussi critique.
Ne vous y trompez pas, le dernier Pixar est certainement le film d'animation de l'année, dépassant d'une bonne longueur le pourtant très bon Kung Fu Panda de chez Dreamworks. Attendu depuis un moment par les fans et les sceptiques, Wall-E s'annonce comme le succès de l'été, rassemblant les amoureux de ce robot au coeur tendre sous un seul et même cri : "Wooooaaaaaalllllllliiiiii"