Quand j'ai regardé Wall-E pour la première fois, c'était un dimanche soir. Je portais mon accoutrement du dimanche, un magnifique legging troué et un tee-shirt bien large, assise en tailleur en mangeant des carottes râpées industrielles. Je m'attendais à un Pixar sans importance, une bonne dose de rire, une animation bien faite,.. Et paf. Claque dans la gueule.
Wall-E pourrait parfaitement s'inscrire dans la dialectique du Maître et de l'Esclave d'Hegel par son côté préventif. En effet, ce dessin animé n'est rien d'autre qu'un manifeste écologique mais aussi contre la sur-utilisation des nouvelles technologies qui laisse alors l'homme totalement mineur et dépendant à tel point qu'il en oublie les vrais plaisirs de la vie comme marcher ou faire des rencontres imprévues. L'homme présentait dans Wall-E est un mouton qui se laisse dicter son comportement par des machines, la "tendance". C'est un homme paresseux qui fait du gras dans son fauteuil qu'il ne quitte jamais.
Mais que dire de notre héros principal? C'est un petit bonhomme totalement obsolète selon les critères de son époque qui s'applique à remplir la même tâche depuis longtemps et qui au final va tomber amoureux d'un robot plus moderne. Cela semble niais ? Non, car Wall-E n'est autre qu'espoir et beauté par son innocence et sa pureté.
Oui, je suis amoureuse de ce film.