Warm Bodies : Renaissance par Eric17

« Warm Bodies » m’a séduit dès que j’en ai découvert la bande-annonce. J’ai tout de suite été conquis par cette histoire d’amour croisée au détour d’un film de morts vivants. Cela avait l’air drôle et touchant. Le personnage principal, interprété par Nicholas Hoult, m’était tout de suite sympathique. Cet opus est apparu dans les salles le vingt mars dernier. D’une durée proche d’une heure et demie, sa projection était accompagnée d’un avertissement précisant que « des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs ».

La mise en place est rapide. On apprend que les habitants de la planète ont subi l’apparition d’un terrible virus qui transforme les humains en morts vivants. A ce niveau-là, tout est classique. On est découvre ce nouvel équilibre social à travers le regard d’un de ces contaminés qui répond au doux prénom de R. Au hasard d’une chasse à la chair fraîche, il décide d’épargner une jeune fille. Il décide de la ramener dans son abri et nait une relation des plus curieuses entre deux êtres que tout oppose…

Je tiens à rassurer les spectateurs qui n’apprécient pas les films de morts vivants. Je peux comprendre aisément qu’on n’appréhende de voir des zombies dévorer de la chair humaine. C’est bien souvent la loi du genre dans ce type de film. « Warm Bodies » ne répond pas du tout à cette description. Il rentre davantage dans la catégorie des comédies que dans celle de l’épouvante. Il s’agit davantage d’une réinterprétation du célèbre mythe de Roméo et Juliette.

Le fait d’immerger cette histoire d’amour dans un univers de morts vivants permet de développer une réelle dimension comique. Le scénario jour vraiment bien avec les codes du genre. Découvrir les pensées d’un zombie au quotidien est quelque chose de très drôle. Du début à la fin, la trame offre des moments hilarants. Que ce soient par les dialogues ou par les situations, le film chatouille nos zygomatiques à une fréquence importante. Il s’agit d’une vraie réussite qui diffuse une bonne ambiance dans la salle qui nous habite encore lorsque le générique se termine. « Warm bodies » est un opus qui donne la banane.

Mais il ne s’agit pas uniquement d’une comédie. L’histoire qui nous est conté est avant tout une romance. On ne doute jamais réellement du dénouement. R et Julie vont voir leur amour accepté par deux communautés ennemies : les humains et les morts vivants. Vont-ils arriver à faire cohabiter ces deux mondes en guerre ? Dès la première seconde, on ressent une empathie immense à l’encontre du héros. Il est touchant, drôle, émouvant. Mais, Julie, sa prisonnière, est loin d’être fade. Elle possède une personnalité qui s’avère pleine de caractère. Bref, le couple fonctionne bien pour notre plus grand plaisir.

Les rôles secondaires apportent également leur éco à l’intrigue. Rob Corddry incarne le meilleur ami de R. Il est remarquable. On guette chacune de ses apparitions. Chacun de ses grognements est à hurler de rire. On en vient à espérer être zombie pour côtoyer un gars comme M. J’ai évidemment également apprécié la présence de John Malkovich qui joue à la fois le père de Julie et le chef des résistants humains. C’est le pire des beaux-pères potentiels. Le rôle est écrit pour lui et il offre une vraie puissance à la seconde partie du film.

En conclusion, « Warm Bodies » est une vraie réussite. J’ai passé un excellent moment. C’est un film que je prendrais plaisir à revoir. On rit, on est ému, on se passionne pour le devenir des différents protagonistes. Je ne peux donc que vous inciter vivement à aller le voir ou à guetter un prochain passage télévisuel. Vous ne regretterez pas l’aventure…