Mais par où commencer? Il y'a tout dans ce film.
Juste pour dire, mais l'un des rares films ou j'ai ri et j'ai pleuré. C'est une flopée de détails de réalisation intelligente et émotionelle..(telle que lors de l'accouchement ou la douleur est retranscrite via le miroir déformant, ou la comparaison des allures de Kevin et Eva quand ils vont au golf, si semblables et pourtant si éloignés loin de l'autre) se mariant à un scénario qui n'est ni confus, ni décousu comme les premières minutes pourraient le laisser croire.
On a affaire pourtant à une origine très commune, du mal: un enfant pas vraiment désiré, qui détruit pas à pas les désirs de liberté de sa mère (et de son père, mais celui-ci semble s'en accomoder) en la faisant se ranger, frustrant des désirs de grandeurs dont il héritera. Résultat? Elle le déteste, parce qu'il semble ruiner sa vie. Alors Kevin va s'approprier ce rôle, le sublimer, le magnifier jusqu'à...


jusqu'à la mort, jusqu'avoir réellement, et complètement, détruit sa vie. Jusqu'au bout il répétera les "betîses", de plus en plus graves, pour attirer l'attention de sa mère sur lui. Si enfantin, si humain. Si humain qu'à la fin, bien au bout de deux ans de "rédemption", il va finalement émettre une hésitation. Une fine, fragile hésitation qui ouvre presque la voie vers le pardon, et qui peut-être l'ouvrira. Une fin qui m'avait vraiment surprise, et qui m'a fait comprendre bien que ni Kevin ni Eva sont des monstres.. des humains avec de mauvaises circonstances, sommes toutes. Une véritable claque ce film.



Ici vous pouvez spoiler


LuUsai
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le 10 oct. 2018

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Poules Keeper

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