Whatever works est un film sympathique et les personnages principaux y sont évidemment pour beaucoup.
Si au début ils sont tellement différents que le rapprochement suggéré semble grotesque, par la suite l'assortiment va finalement sembler normal et heureux.
Certes il y a beaucoup d’idéalisme dans ce tableau que l'on nous peint; un rêve de vieux romantique aux penchants pour les jeunes filles, ce qui est un peu l’idée que je me fais de Woody Allen (idée en partie révolue mais inchangée en certains points malgré les saloperies qu'il aurait pu avoir faites).
La suite des événements vient justement remettre les pendules à l'heure en mettant fin à cette jolie anomalie mais de manière plausible et émouvante.
Par contre les quelques péripéties finales ramènent le film à un statut de comédie plus basique.
Assez dommage quand on a vu la relative aisance avec laquelle l'auteur jouait avec les clichés jusque là.
La fin paraît presque ridicule puisque le happy end est forcé alors qu'une fin moins niaise n'aurait pas forcément empêché le film d’être aussi "feel good" (même si dans mon cas je m'attendais plus à une fin douce-amère). Mais bon, tant que ça marche...