Whatever Works par Erwan18
Woody Allen est revenu dans sa ville de prédilection après une incursion européenne à Londres et Barcelone. On sent tout de suite qu'il s'est glissé dans ses chaussons préférés et que ce genre de comédie est vraiment sa tasse de thé. Le parti pris de mise en scène au début surprend : on pense immanquablement à La rose pourpre du Caire, où un personnage prend les spectateurs à parti. Mais très vite l'atmosphère intimiste du New-York humain et surtout les dialogues, bons mots et piques en tous genres sont un régal. Le scénario semble improbable au début mais on est rapidement emporté par cette parabole sur le hasard, l'amour et finalement le bonheur, entre un homme vieillissant, surdoué et misanthrope, et une femme en fleur, ingénue, voire cruche, et d'une gentillesse sans limite.
Au passage on remarque que Scarlett Johansson n'est plus l'égérie de Woddy Allen. Elle est remplacée par la toute jeune Evan Rachel Wood et le spectateur ne perd pas au change.