J'aurais voulu que le film dure au moins une bonne heure de plus.
C'est très très rare que j'arrive à m'immerger dans un film ces derniers temps mais là, c'était un truc impressionnant, j'étais complètement dedans.
On se prend une foultitude d'émotions extrêmement fortes en pleine face, en plein cerveau. N'essayez pas de me faire croire que vous avez pu regarder ce film sans avoir les mains qui transpirent, ça me paraît sur-humain.
C'est tellement facile de se projeter dans le personnage principal, en quête d'un rêve et qui se retrouve face à ce professeur dont on cherche l'approbation, figure paternelle façon psychopathe qui oscille entre la bienveillance et une violence psychologique glaçante sans que l'on arrive jamais vraiment à déterminer sa nature profonde.
Est-ce que c'est juste un connard maltraitant ? Est-ce qu'il fait ça juste pour améliorer leur jeu ? Ah mais il a chialé quand l'autre était mort, alors ça le touche ? Ah ben non, là il redevient psychopathe, c'est tétanisant… ah ben non tiens, finalement il est sympa ?
Punaise, ça retourne les nerfs et le cerveau.
Non, sérieux, ça ne pouvait pas être un peu plus long ? J'en veux encore !