Si après l'heure et demie de film, vous vous demandez encore de quoi ça parle, voici un résumé très détaillé :
Katie Beckinsale est une super flic à la neige. Elle est traumatisée parce que y'a jadis, elle s'est fait dégommer par son partenaire. Manque de bol, dans le film, elle va (forcément) être re-trahie et mon dieu, ça va être trop horrible mais à la fin, ça va mieux.
Petite précision pour les deux qui risquent de crier au spoil : si au bout des 5 premières minutes vous n'aviez pas compris l'histoire de la trahison grâce aux flashback en mode sépia « trop artistique », faut vous acheter un cerveau. C'est tellement grossier que même mon chat n'était pas surpris.
Pourquoi le regarder jusqu'au bout ?
Pour Katie uniquement. Elle porte des sous-vêtements blancs en coton. Finis les combinaisons en latex noires d'Underworld. Désormais, c'est une femme sérieuse qui interprète de vrais rôles. De vrais personnages qui souffrent, qui ont mal à leurs âmes, à qui il arrive des choses pas jolies.
(La seule information à retenir est qu'on la voit en sous-vêtement.)
Pour Katie aussi parce qu'elle gémit. Pour un oui, pour un non... Elle gémit quand elle a mal, quand elle a trouvé un truc intéressant, quand elle vient de se rendre compte qu'on la prend pour une conne, quand elle est contente, quand elle rit (quand elle pête),...
Maintenant, reste plus qu'à trouver une scène où elle gémit sans musique de fond, mettre pause quand elle se fout à moitié à poil et profiter.
Pour les répliques cultes.
Y'en a pas des masses. Et dans le contexte politico-culturello-français du moment, on n'en retiendra qu'une :
« Du calme ! J'ai des papiers ! »
Ca, ça fera plaisir à Eric Besson.
C'est maigre ? Comme le film.