Reese Witherspoon est bluffante de naturel dans le rôle de Cheryl. La petite blonde, pas toujours charismatique, fait des étincelles et veut bien faire.
Elle est volontaire, déterminée, effondrée et en colère; c’est une performance qui donne du relief à sa filmographie.
Il y a de l’émotion dans le cinéma de Vallée, un regard tendre sur nos contemporains et une vraie tolérance.
De prime abord, on n’est pas forcément emballé par cette randonnée longue durée mais, au delà de la marche, Cheryl va se reconstruire et c’est assez touchant. Une photo lumineuse, une comédienne attachante vont suffire pour nous faire passer un bon moment.
Mais aussi une réalisation réussie sur un scénario adapté du biopic de Cheryl Strayed qui, somme toute, est un peu mièvre, moraliste et prêchi-prêcha. Mais la ballade en vaut la peine et « …que la montagne est belle… Comment peut-on s’imaginer… »
Jean-Marc Vallée peut faire preuve de plus d’imagination.