Rose-Lynn est une jeune femme pétillante et insouciante. Profondément touchée par la musique country, elle souhaite plus que tout vivre de sa passion. Toutefois, Rose-Lynn vit dans les bas quartiers de Glasgow, elle a deux enfants à charge et vient tout juste de sortir de prison. Les opportunités sont donc faibles et le doute puissant.
Rose-Lynn devra-t-elle abandonner son rêve pour espérer offrir à ses enfants une vie meilleure ?
Punchy et lumineux, Wild Rose est un feel good movie au rythme effréné. L'histoire transpire la joie et la légèreté. Wild Rose s'avère donc un film parfait pour dissiper un petit coup de blues. Il fait partie des films à regarder en mode décérébré un jour de peine. L'espace d'un bref instant, on s'évade de notre quotidien morose.
N'en attendez pas plus. Tout est calibré, millimétré à l'américaine, un montage utlra-efficace, une alternance séquences drôleries et séquence émotions, une héroïne ordinaire qui suscite l'empathie, bref tout est fait comme il faut. Toutefois, la perfection ne produit jamais de grands films. Les caractères conventionnel et prévisible du film rassurent tout autant qu'ils détruisent le potentiel d'en faire une oeuvre majeure.
En bref, Wild Rose c'est un peu comme un tour de rodeo en salle. La musique est bonne, le show est lancé. On enfourche le cheval et on s'y accroche du mieux qu'on peut. Le cheval, c'est du plastoc et on le sent mais on s'amuse quand même et le temps s'écoule à grande vitesse. Tout autour de soi, le décor défile mais on peine à attacher son regard sur quoi que ce soit. On sait comment ça va finir mais on est quand même heureux d'avoir participé. Bientôt, le tour est fini. Aussi vite lancé, aussi vite oublié. On en veut un autre et on espère que le prochain sera encore mieux.