C'est bath Mann
Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle...
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le 26 janv. 2011
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Premier des cinq films du cycle de westerns d'Anthony Mann avec James Stewart, ce film en noir et blanc est une réussite. James Stewart s'est rémunéré à l'époque, sur les recettes du film . C'est lui qui suggère le nom d' Anthony Mann pour la réalisation ayant été impressionné par sa réalisation du western La Porte du diable .Que d’intelligence et d’efficacité dans les cadrages et la mise en scène pour ce petit western, nous proposant aussi pas moins qu’un étonnant raccourci de l’histoire des Etats-Unis à travers les innombrables péripéties de son intrigue.Le sens du cadrage dans le format 1.33 est vraiment époustouflant ici comme ce concours de tir du début ou tous ces mouvements de caméras avec les cow-boys et indiens à cheval. Le cinéaste parvient à tirer le meilleur parti possible des extérieurs et sublime tous ces paysages américains comme le Parc des Saguaros. Cette winchester ,qui au passage est aussi un instrument de mort, passe de main en main et porte à chaque fois malheur à son nouveau propriétaire. Le duel final à la winchester bien-sûr est un modèle d’efficacité et l’attaque des Indiens est revisitée de manière pertinente. On peut découvrir au passage la prestation du jeune Rock Hudson en chef indien mais aussi celle de Tony Curtis en jeune tunique bleue. Le noir et blanc est sublime et le sens du cadrage et du rythme sont étonnants. Le temps du film, on retrouve toutes les figures archétypes du western avec des cavalcades, fusillades, attaques d’indiens, dans une gestion superbe des espaces. Voilà donc un western très prenant qui m'a conquis par sa narration audacieuse et sa mise en scène léchée. Il n'y a aucun temps mort et plein de rebondissements. Parfaitement interprété par James Stewart, dès la scène du début avec Wyatt Earp où l'acteur change l'expression de son visage en un minimum de temps , il capte le spectateur. A noter les costumes des acteurs sont souvent crasseux au milieu de ces magnifiques paysages de plaine et de montagne.Pour un western de 1950, Anthony Mann annonce déjà, sans le savoir, le meilleur du western-spaguetti .
Créée
le 12 sept. 2018
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