The Wolverine façon James Mangold s’éloigne certes du comics mais présente une version plus humaine du personnage mythique de Marvel. Complétement bluffant et parfois angoissant, The Wolverine a un aspect complétement novateur par rapport aux autres films de la saga X-Men, et ce qui lui donne un intérêt particulièrement intéressant. L’histoire qui se situe juste après la mort de Jean Grey (X-Men 3: l’affrontement final) vient lier The Wolverine à la saga, mais la correspondance, s’arrête là. The Wolverine est une réelle histoire de complot de pouvoir et de kidnapping, un film qui tient en haleine le spectateur à coup d’attentat, course poursuite et mystification du méchant. Viper/Docteur Green (Svetlana Khodchenkova) est réellement flippante, une vraie super méchante contrairement aux autres films de la franchise. Les images sont stupéfiantes (notamment le combat sur le train), ce qui rend le film vraiment entraînant; grâce aussi à une bande son rythmé. Cependant, quelques grosses lacunes sont présentes dans le film et les résolutions des problèmes sont vraiment faciles. Si facile que l’on vient à se dire que le fameux complot n’était qu’un quipropos et que le film aurait pu être réglé en 30 min. Aux premiers abords le film est exceptionnel mais après analyse il reste un bon divertissement qui peut plaire à un large public mais rien de plus. Car, The Wolverine privilégie l’action au scénario au risque de laisser le spectateur sur sa faim.