Wonder Woman souligne merveilleusement bien la vacuité des films de super-héros. Un long préambule pour nous familiariser avec les origines mythologiques de notre héroïne, un contexte lié à la première guerre mondiale qui est certainement la partie la plus intéressante du long (très long) métrage et une dernière partie similaire à tous les autres films de cet acabit, de la baston gros volume sans grande substance. Conçu avant tout pour plaire aux fans du personnage ou du moins de ne pas les décevoir, l'exercice devient lassant pour les autres spectacteurs.
Le propos global des intrigues Marvel, DC and co est ténu et limité par sa nature, malgré les efforts admirables des scénaristes. Mais combien de temps cela va-t-il durer encore ? Allez, je parie sur 2020 avant que tout s'effondre faute de clients dans les salles. Pas plus tard...