Les quelques déceptions se trouvent du côté du récit avec sa narration confuse. L’exposition (maladroite) des enjeux est bien trop rapidement expédiée. On ne voit pas assez les conséquences des actions du passé sur le futur pour que le spectateur puisse avoir cette impression de course contre la montre et en tête cette fin de l’espèce humaine et mutante. Quelques images et une arène de combat. C’est assez frustrant d’autant que l’on retrouve d’anciens X-men que l’on voit finalement que trop furtivement. Les nouveaux ont une sacrée classe comme Blink, Bishop ou Warpath.
Il y a de gros raccourcis dans le passé et des dialogues parfois répétitifs. Soit il manque un film entre First Class et Days of future past, soit il y a eu beaucoup de coupes au montage.
En attendant, c’est un excellent film avec des séquences spectaculaires et mémorables à l’image de celle de Quicksilver. Le film ne s’arrête pas à des moments impressionnants, mais offre au spectateur le plaisir de revoir tous ces personnages réunit pour une grande et même cause, certes mal amenée, mais remplissant tout de même presque toutes les attentes que l’on a pu avoir.
Un vent de fraîcheur souffle dans l’univers des super héros. Ici pas d’humour plombant, c’est parfaitement dosé. Ici pas de parodies de scènes d’action, il y a une vraie écriture et dramatisation des événements. Ici pas de personnages outrancièrement caricaturaux, une attention toute particulière a été amenée aux héros avec parfois une vraie profondeur. Et ici tout simplement, pas d’actions sans conséquence chaque décision pouvant affecter un personnage ou l’intrigue.
Avec cette impression d’un film coupé à plusieurs endroits s’ajoute une absence frustrante de certains thèmes des anciens films (on les entendant au début et à la fin) ou encore des longueurs inutiles, mais on ne va pas piétiner qui a la volonté de faire plaisir au spectateur sans avoir peur de s’éloigner de la formule aseptisée que l’on nous sert depuis plusieurs années. Bravo Bryan Singer pour ton meilleur film depuis X-men 2. Vivement l'apocalypse !