Suite à une panne d'électricité mondiale et un accident de vélo, Jack Malik découvre que les Beatles n'ont jamais existé. Ce musicien qui n'a jamais décollé va saisir sa chance et faire redécouvrir au monde la musique des Beatles.
Après un début un peu lent où l'on découvre le quotidien de musicien raté du personnage, le scénario survole quelques bonnes idées de manière superficielle : Une chanson sans histoire a t'elle la même répercussion ? Une musique culte dans les années 70 sera t'elle toujours appréciée en 2019 ?
Cependant, ces thématiques sont rapidement écartées au profit d'une histoire d'amour creuse et peu intéressante. Et que dire des éléments inutiles, en particulier la disparition du groupe Oasis, qui ne sert à rien !!!!
Mais le plus ardu dans ce scénario en or restait à venir : comment achever les aventures de Jack Malik ? Est-ce qu'on allait laisser l'escroc s'en sortir impunément ? Et c'est là que le bas blesse : la fin s'avère horriblement naïve et inaboutie avec une rencontre aussi improbable qu'horripilante.
Très sincèrement, je m'attendais à ce qu'il chante Wonderwall à la fin pour conquérir sa belle.
Par contre, l'idée de la disparition d'Harry Potter est incroyablement bien vue et permet de s'extraire du domaine musical.