La conquête se leste.
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Beaucoup aimé aussi malgré une grosse demi-heure de creux mais qui se justifie par l'impasse des journalistes/policiers et la stagnation de l'enquête.
Pour le reste (le 1er et dernier tiers), c'est à vous clouer au fauteuil. L'aspect documentaire en effet très influencé par les films des années 70 fonctionne à merveille et parvient même le tour de force de développer les personnages sans réellement passer par des scènes intimistes qui les dévoileraient dans leurs quotidiens.
Fincher à l'art de définir ces personnages par des petites touches qui ne durent que quelques secondes ou quelques plans mais qui suffisent à tout faire comprendre.
D'ailleurs son talent de narration (sobre et quasi épuré) est littéralement stupéfiant dans les scènes de meurtres ou de suspense qui font surgir la tension de manière fulgurante. De ce point de vue, c'est vraiment un réussite et le film est quoiqu'il en soit parcouru par une sorte de menace invisible permanente assez oppressante.
Pour rester sur la réalisation, l'utilisation de la musique est extraordinaire. Le générique sur "Soul Sacrifice" de Santana est peut être ce que je vu de mieux monté dans l'association musique/image. Scorsese a de quoi être jaloux.
On trouve tout de même quelques idées typiquement Fincher comme les lettres du Zodiac se mêlant aux décors ou ce travelling aérien survolant un taxi.
Curieux de savoir en revanche s'il supportera les visionnages à répétitions.
(Fun fact, je l'ai toujours pas revu depuis sa sortie / avis de 2007)
Créée
le 30 oct. 2020
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