Ce deuxième épisode a un peu de mal à se lancer. Les gags sont là, mais on sent qu'ils courent un peu derrière le premier film. Et puis peu à peu, ça s'installe, ça s'emballe, et le tout décolle véritablement avec le retour de Mugatu. Les personnages redeviennent de véritables icônes, le récit acquiert une puissante dimension religieuse, les gags touchent juste, l'absurdité explose à nouveau dans la lumière de Blue Steel, les caméos s'en donnent à cœur joie, et le film prend même en compte l'émergence des "Plus-size" dans le monde de la mode, ainsi que les difficultés qu'ont les "swimsuit models" à obtenir une crédibilité dans ce milieu élitiste.
C'est une leçon d'humanisme et de beauté. C'est magnifique.