A Very Englishman par El Fakir Harry
Au debut l'esthetique nous met l'eau a la bouche. on pense a scorsece pour la facon de filmer le clinquant et l'erotisme sans concession. Chaque epoque (50s-60s-70s-80s) semble un pretexte pour le realisateur pour s'amuser avec les codes cinematographiques (fondus enchaines, incrustations, changement brutaux de contrastes.) qui ont fait ecole au moment decrit. Les actrices sont magnifiques et campent parfaitement les personnages, puis il y a Steeve Coogan, impecable et inventif... Mais, alors que sur le papier tout fait envie, et outre certaines habiltes scenaristiques ( notament la maniere dont on se perd entre les personnages et comment le realisateur s'amuse avec la facon dont les evenement se repetent ) les enjeux scenaristiques sont aussi opaques que les habits portes par les meneuses de revue de Soho : translucides. A la fin on sait pourquoi on a eu envie de voir le film mais plus pourquoi on l'a regarde, Et c'est dommage, venant de l'auteur du tres emouvant The trip ou du provocateur Nine songs, qu'il aurait du revoir pour le coup !