Il faut se méfier des dreams teams
Il faut faire attention au casting, on ne cesse de nous le dire. Oh, nous ne parlons pas de Johnny Depp, mais de ce trio : Alice au Pays des Merveilles de Lewis Caroll, Tim Burton et Disney. Des "experts" dans le rêve réunis autour de ce projet, une "dream" team, sans mauvais jeux de mots (bon, si).
Nous récoltons un Alice au Pays des Merveilles extrêmement consensuel, vidé de toute magie. Oui, nous avons bien compris qu'Alice, devenant adulte, retourne dans son monde, désenchanté, comme s'il était nourri par l'innocence enfantine. Cependant, dans les magnifiques décors à regarder, nous n'avions rien à nous mettre sous la dent... et on atteint le pathétique avec une danse pas drôle de Depp devant la reine.
Et on termine avec un terrible combat final, pions noirs contre pions blancs, ou la vision la plus simple du combat contre le bien et le mal.
Avec ça, on se demande pourquoi 4/10. Eh bien... c'est qu'il se laisser regarder le bougre. Et qu'il a des moments sympathiques, des personnages qui sauvent le film (les quelques apparitions -littérales- du chat) ou des scènes magistrales perdues dans un océan désespérément plat (la scène du repas avec le chapelier).