En parcourant les intentions du film, on pense à Lovecraft, on pense à Stephen King, on pense aussi que le film aurait pu être meilleur. Malgré les vingt premières minutes à la limite du supportable, heureusement Jessica Lowndes permet de supporter beaucoup de choses, le film prend son envol (Jean Roucas pour vous servir !) lorsqu'il plonge dans l'innatendu. Assez bien menée, la partie fantastique et sombre du film tient plutôt bien le cap et évite l'écueil du pilote automatique. Les personnages gagnent un peu en complexité et l'interprétation reste assez solide pour qu'on y croit. La partie centrale du métrage se suit donc sans déplaisir mais on aurait tout de même préféré un troisième acte lorgnant du côté de The Mist et de Cthulhu plutôt que du côté de La Petite Maison dans la Prairie. A noter, un twist final assez inattendu en rajout de celui qui était attendu.